Besoin de nettoyer les charges ?
Depuis le temps que je concentre des moyens pour faire réaliser des économies de charges durablement à mes clients, je viens vous présenter quelques enseignements qui devraient définitivement enterrer le syndrome du cost killer.
Le nettoyeur de charges
Le cost killer est un « man in black », un nettoyeur, un antibiotique. Il remet à zéro les compteurs. Pour qu’une entreprise en arrive à ne pas avoir d’autres solutions que d’employer la méthode radicale, c’est qu’elle est souvent déjà bien malade. Elle se voit alors imposer un redresseur de torts. En réalité, pour une entreprise qui n’est pas au bord du gouffre, il est faux de croire qu’une économie de charges se reflète à l’euro pour l’euro dans la trésorerie.
De nouvelles dépenses en vue !
Et ce pour plusieurs raisons. La première, c’est que la gestion de la trésorerie obéit à des principes différents de ceux du compte d’exploitation. Ensuite, (et là, attention à la marche !), une économie de charges entraîne de nouvelles dépenses. Oui, vous avez bien lu. Et pourquoi cela, me dira-t-on ? Parce qu’il y a une multitude de charges nouvelles et bien fraîches, et de besoins en investissements qui attendent depuis des années pour soutenir le développement de la pierre qui doit rouler qu’est l’entreprise. Or, quand la coupe est pleine de vieilles dépenses bien trop connues, l’air frais ne rentre plus et la machine s’enraye, avant de s’arrêter.
Chers lecteurs, chers clients, soyez tolérants avec vos nouvelles actions de rationalisation qui semblent ne pas porter pleinement leurs fruits. Il est possible que le delta entre l’économie prévue et l’économie réellement inscrite dans vos comptes ait servi à mieux faire repartir la machine.
Parce qu’une entreprise saine est une entreprise qui vit, pensez plutôt à NEO Engineering pour récupérer la forme.
Éditorial de Laurent Pailhès
Septembre 2015
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